Ressources techniques

Contrôle qualité

Certification qualité des fermes de toit et des poutrelles à connecteurs métalliques

Les fermes de toit et les poutrelles, bases et support de la toiture et des planchers, se doivent d’être fabriquées en respectant des standards rigoureux de conception et de construction. Le climat canadien soumet les toitures à des conditions parfois sévères de vent et d’accumulation de neige.

La norme CSA S349:20, Exigences de certification pour les fabricants de fermes de bois à connecteurs métalliques, est disponible depuis septembre 2020, mais elle ne sera pas en vigueur avant plusieurs années au Québec. Les membres de MSBQ eux, ont débuté son application depuis 2021. Cette nouvelle norme fixe les paramètres de contrôle qualité de fabrication des fermes de toit à connecteurs métalliques.

Aucune certification qualité de fabrication des fermes de toit et des poutrelles n’est actuellement en vigueur au Québec, et seuls les membres MSBQ seront certifiés dès 2022

Plusieurs manufacturiers membres de MSBQ ont un système de contrôle de qualité interne en place. MSBQ travaille avec ses membres afin de standardiser les méthodes de contrôle de qualité, et mettre en place un programme de certification qualité de la fabrication des fermes de toit et des poutrelles à connecteurs métalliques. Le programme de certification sera graduellement mis en œuvre en 2022 et dès la mi-2023, l’ensemble des usines membres seront certifiées et devront se soumettre à des audits externes pour garantir leur certification qualité.

Prochaine étape : Contrôle qualité des murs préfabriqués

La planification stratégique de MSBQ prévoit le développement et le déploiement chez ses membres d’un système de contrôle qualité des murs préfabriqués. L’association sera un précurseur dans ce domaine au Canada. Les travaux pour le développement de ce nouveau système de contrôle qualité débuteront en 2022.

Résistance au feu

 

Non, une maison ou un bâtiment en bois ne brûle pas plus facilement qu’un autre

En matière de sécurité incendie, la réglementation précise le degré de résistance au feu requis, ce qui doit être respecté peu importe le matériau utilisé (bois, acier ou béton). La résistance au feu, c’est le temps (en minutes ou en heures) pendant lequel un matériau ou une construction empêchent le passage des flammes et la transmission de la chaleur.

La résistance au feu des constructions à ossature de bois dépend principalement des plaques de plâtre utilisées pour protéger la structure en bois contre les effets de la chaleur. Les éléments à ossature de bois peuvent être conçus de manière à assurer un degré de résistance au feu variant de 45 minutes à 2 heures, selon le choix des matériaux et la configuration des assemblages. La construction légère à ossature de bois peut être utilisée dans la plupart des bâtiments, même de grande hauteur, et ce, conformément au Code de construction du Québec.

Le bois, matériau d’une bonne tenue au feu

Comparé aux autres matériaux, le bois résiste particulièrement bien au feu.

En cas d’incendie, le bois :

  • transmet 10 fois moins vite la chaleur que le béton, 250 fois moins vite que l’acier,
  • n’explose pas mais brûle en se consumant lentement,
  • conserve plus longtemps que les autres matériaux ses capacités mécaniques et de portance.

L’acier perd 50 % de sa résistance mécanique après 18 minutes alors qu’il en faut 52 minutes au bois pour atteindre la même marque.

Acier chaud

Sous l’effet de la chaleur, l’acier plie …

Béton effrité

et le béton s’effrite.

La construction à ossature bois a fait ses preuves en matière de sécurité et de performance pour la protection contre l’incendie, et l’ajout de systèmes de gicleurs, de murs et de planchers à indice de résistance au feu peut être utilisé pour augmenter en toute sécurité la taille autorisée des structures à ossature bois.

Pour plus d’information sur les méthodes de test de résistance au feu des matériaux, vous pouvez consulter le site Internet du Canadian Wood Council.

Documents de référence

Documents divers

Guide d’installation et de contreventement des fermes de toit à longue portée, MSBQ

Code de construction, chapitre I – Bâtiments

En vigueur depuis le 7 novembre 2000. La nouvelle version de ce chapitre du Code de construction, entrée en application le 15 juin 2015, est constituée du Code national du bâtiment 2010, auquel s’ajoutent des modifications apportées pour le Québec.

Code de sécurité, chapitre VIII – Bâtiments

En vigueur depuis le 18 mars 2013. Ce chapitre est constitué du Code national de prévention des incendies – Canada 2010, auquel s’ajoutent des modifications apportées pour le Québec.

BCSI Canada

Manuel de référence sur la sécurité des composants structuraux à ossature légère

Produit par la SBCA (Structural Building Components Association), le BCSI Canada est le guide de l’industrie des fermes de toit pour la sécurité sur les chantiers et la performance des fermes. Ce manuel de référence comprend les informations les plus récentes concernant la manipulation, l’installation, la retenue et le contreventement des fermes de toit à connecteurs métalliques.

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